Panel de haut niveau sur la nutrition : Adjoumani partage la politique agricole de la Côte d’Ivoire en Allemagne


Le ministre d'Etat Kobenan Kouassi Adjoumani
Le ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani a participé à un panel de haut niveau sur la nutrition ce vendredi 21 janvier 2023, à Berlin en Allemagne. Ce, en marge du 15ème Forum mondial de l’alimentation et de l’agriculture. L’occasion lui a été donnée de présenter les différences de systèmes d’alimentation et de parler de la politique agricole mise en place en Côte d’Ivoire.

« Le panel a consisté à présenter nos différences de systèmes d’alimentation au niveau de nos pays respectifs et également de parler de la politique de nutrition mise en place par chaque pays. L’occasion était belle pour nous de saluer la politique de SEM Alassane Ouattara, Président de la République de la Côte d’Ivoire en matière d’alimentation, qui a mis dès 2013 des structures plurielles dont l’objet consiste à soutenir la politique d’ alimentation », une déclarée d’emblée, le ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani.

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Selon le premier patron de l’agriculture ivoirienne, l’adhésion du pays au Salon de la nutrition a permis de travailler à compte tenu de l’acquis nutritif de la Côte d’Ivoire. « Nous avons plus tard mis en place d’autres structures, jusqu’à même aujourd’hui avoir une autre d’envergure régionale, qui consiste à soutenir la politique nutritionnelle sous régionale », relève-t-il.

Adjoumani politique agricole

Cependant pour lui, le tout n’est pas seulement d’avoir des structures. Car selon lui, il faut adapter une politique agricole qui tienne compte de tout cela. Pour ce faire, La Côte d’Ivoire a mis en place la politique agricole de 2ème génération le PNIA2 qui consiste à mettre en place des agropoles au niveau des différentes régions et de travailler à faire en sorte qu’il y ait des espèces en fonction de la nature des sols et des zones disponibles.

« Nous avons également parlé des grands projets agricoles qui nous ont permis aujourd’hui d’avoir des productions de façon intensive puis qu’en Côte d’Ivoire aujourd’hui on ne parle pas d’insécurité alimentaire tellement nos producteurs se sont mis à la tâche. Ce qu’il faut aujourd’hui pour nous permettre de régler définitivement le problème de la nutrition, c’est que nous soyons capables de transformer ce que nous produisons, que nous soyons capables de faire du stockage de nos produits à partir des installations qui sont faits et également de faciliter le transport de ces vers les zones de consommation », fait savoir le ministre d’État.

Sécurité alimentaire

La sécurité alimentaire a également été évoquée au cours de la rencontre. « Nous devons aller au-delà de la sécurité alimentaire pour parler de notre souveraineté alimentaire. Parce que l’expérience que nous vivons avec la guerre en Ukraine, nous permet aujourd’hui de faire l’agriculture autrement, une réadaptation de nos politiques agricoles qui nous permet de ne plus nous tourner vers l’extérieur pour notre propre consommation parce que nous avons des terres pour faire du riz, des basfonds, nous avons de l’eau à satiété, il suffit seulement de canaliser ces eaux, de les utiliser pour faire des irrigations pour produire en toute saison », soutient-il.

« Ce n’est pas seulement le riz, il y a les cultures maraichères. Déjà nous bénéficions de grands projets de la part de la Banque mondiale de l’ordre de 131 milliards FCFA, pour valoriser les cultures vivrières. Et nous avons besoin de moderniser notre agriculture parce que nos parents sont habitués à l’usage d’instruments rudimentaires pour leur permettre de produire comme il se doit », at-il laissé entendre.

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Indiquant que la pénibilité du travail est telle que les jeunes qui devaient assurer la relève ont tendance à quitter les villages pour aller vers les villes et même au-delà avec tout ce que cela incite comme désagréments, comme difficultés. « Donc nous pensons qu’avec la modernisation de l’agriculture, où il va être question d’utiliser des outils modernes, les jeunes vont être sédentarisés dans les zones de production », a fait savoir Adjoumani.

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