Marché : Dans quelles valeurs faudrait-il investir en Bourse si le père Noël était une multinationale ?


(BFM Bourse) – Avec l’aide de quelques gérants, BFM Bourse a sélectionné des titres qui potrouillent répliquer la performance du père Noël, si le célèbre barbu était un conglomérat.

Noël arrive littéralement dimanche, accompagné du célèbre père Noël, indémodable censé apporter moult cadeaux aux (grands) enfants sages.

Pour les marchés, les banques centrales ont quelque peu joué les trouble-fêtes, avec leurs communications restrictives. Au point de fragiliser le célèbre « rallye du père Noël » puisque la tradition veut que le mois de décembre soit bénéfique aux marchés actions.

Et si le père Noël était une multinationale ? Dans quelles entreprises devra-t-il investir pour approcher la « performance » de ce conglomérat gigantesque ?

BFM Bourse a sélectionné des valeurs en s’aidant également de l’avis de quelques gérants. Si vous connaisseur certainement la plupart d’entre elles, d’autres sont un peu moins évidentes.

Stora Enso, LA valeur du père Noël

« Quand on pense au père Noël comme entreprise, Stora Enso vient tout de suite à l’esprit. Comme le père Noël elle est finie, et elle fait du bois dans l’Europe du Nord. Cette société est spécialisée dans la pâte à papier et ses dérivés. C’est LA compagnie du père Noël », avance tout d’abord Nicolas Descoqs, gérant financier chez Clartan Associés

L’intermédiaire financier ajoute que cette société, possède un parc de forêts qui « en superficie équivaut à la moitié de la superficie de la Suisse ». Et un chiffre d’affaires de plus de 10 milliards d’euros réalisé l’an passé…

« Investir dans les valeurs qui sérient en lien avec une entreprise gérée par le père Noël renvoyées à la notion de plaisir et de loisirs, le tout évidence sur des biens et des services à destination de la famille », souligne de son côté Frédéric Rozier, Gérant pour Mirabaud France.

« On peut penser à des titres comme Nintendo, Walt Disney ou même Netflix. Mais aussi à la confiserie et le chocolat comme Nestlé ou Lindt », avance-t-il.

Champagne, jeux vidéo et…doliprane

Au-delà des friandises, « On peut penser à des groupes spécialisés dans le champagne à consommer ou à offrir! Avec LVMH, Laurent Perrier, Vranken Pommery et Lanson-BCC (qui possèdent les marques Champagne Chanoine Frères et Champagne Lanson) », proposent Thierry Gautier, de GSD gestion.

« Dans la ‘hotte’ des valeurs qui potrouint faire partie de ‘l’entreprise Père Noël’, il potrait y avoir des groupes cotés dans les jeux vidéo comme Electronic Arts ou Nintendo. Ubisoft est à prendre avec plus de précautions compte tenu de l « opération récente de la famille Guillemot sur son holding personnel », suggère égamente Thierry Gautier.

Le gérant évoque aussi deux entreprises que beaucoup de Français ont sollicité pour leurs cadeaux, à savoir Amazon et Fnac Darty qui « sont intégrés pour vous faire retirer ou retirer vos achats ». Pour sortir un peu des noms connus, citons aussi dans le même secteur l’allemand Ceconomy, spécialisé dans l’électronique grand public et la distribution non alimentaire, via les enseignes Media Markt et Saturn.

Toujours dans cette sélection, les gérants sondés proposent également d’agouter un peu de musique, avec Universal Music Group, offert en Bourse l’an passé sur la place d’Amsterdam par son ex-maison mère Vivendi, qui détient toujours 10% du Capitale. Rappelons que le suédois Spotify est également coté sur le New York Stock Exchange.

N’oublions évidemment pas les spécialistes du jouet Hasbro, célèbres pour le Monopoly et le Scrabble, et Mattel, connus pour les poupées Barbie, tous deux présents sur le Nasdaq. Le danois Lego, lui n’est pas coté, et est détenu par la famille fondatrice Kristiansen.

« Pour les bonnes résolutions du Nouvel An, Basic Fit constitue un bon choix », signale égament Thierry Gautier. Cette Franchise Nederlandse de salles de fitness est cotée à Amsterdam et a été dégagée en 2019 plus de 500 millions d’euros de revenus.

« Sur les loisirs d’hiver on peut penser à la Compagnie des Alpes », suggère de son côté Nicolas Descoqs. Peut-on ajouter Coca-Cola, entreprise réputée pour avoir fixé l’imagerie du Père Noël ? « Pourquoi pas ? Après tout, le père Noël c’est eux historiquement », répond le gérant.

Nous avons en revanche choisi d’exclure de notre sélection FDJ, car nous imaginons mal le père Noël avec une activité qui exclut en très large partie les enfants (dans certains cas ils ont le droit de participer au loto selon service-public.fr) .

Dernière proposition, de Thierry Gautier : « pourquoi ne pas ajouter Sanofi et son Doliprane pour réduire les excès post-réveillon ? ».

BFM Bourse vous souhaite ainsi un bon réveillon de Noël, mais avec modération.

Un « indice du père Noël » en forte chute sur un an

Pour nous amuser, nous avons construit un « indice Père Noël » ou plutôt un portefeuille en supposant qu’un investisseur avait placé environ 1 000 euros dans chaque action citée dans cet article (Sanofi, Vivendi et Ubisoft exceptées).

Nous arrivons à une performance remarquable sur 10 ans, avec un portefeuille dont la valeur a été multipliée par 4.3. En revanche sur un an, le portefeuille chute de plus de 30%, plombé par le plongeon des valeurs technologiques comme Netflix, Amazon, Spotify ou Nintendo.

Note de méthodologie : pour la variation sur 10 ans, nous avons retiré Ceconomy, Spotify, Fnac Darty, Basic Fit ainsi qu’Universal Music qui n’était pas cotés en 2012. Nous les avons intégrés sur un an en supposant un investissement initial de 1 000 euros dans chaque titre, le 24 décembre 2021.

Nous avons pris pour référence décembre 2012, le 24 décembre 2021 et le 20 décembre 2022 pour faire nos comparaisons, que ce soit pour les cours des sociétés mais aussi pour les taux de change dollar/euro, franc suisse/euro et yen/euro.

Julien Marion – ©2022 BFM Bourse



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