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Pour lutter contre le gaspillage alimentaire massif en France et faciliter la compréhension des consommateurs, les étiquettes de date de péremption vont être modifiées.
Nombreux sont les Français qui jettent des produits alimentaires dont la date de durabilité minimale est dépassée…. alors qu’ils sont tout à fait consommables. La faute aux étiquettes qui manquaient de clarté. Pour lutter contre ce fleau, le gouvernement a décidé de modifier les étiquettes de péremption.
Date de durabilité minimale : ce qui va changer
Concrètement, deux phrases vont être rajoutées à côté des DDM (date de durabilité minimale) : « pour une dégustation optimale » et « ce produit peut être consommé après cette date« .
L’objectif est de rappeler aux consommateurs la différence entre la date limite de consommation – qui s’applique à tous les produits frais périssables pouvant présenter des risques pour la santé – et la date de durabilité minimale – qui signifie que l’aliment en question perd ses propriétés organoleptiques (goût, texture, couleur) mais ne présente pas de risques pour la santé.
Cette différence capitale est car les produits modifiés une DDM (pâtes, riz, conserves…) peuvent tout à fait être consommés longtemps après la date.
L’objectif de ces modifications est bien entendu de lutter contre le gaspillage alimentaire – qui représente en France 10 millions de tonnes de produits par an, soit 16 milliards d’euros.
NON aux régimes, OUI à WW!
Que faire si un aliment semble périmé ?
En cas de doute sur un produit, Clémentine Lindon, responsable des relations extérieures chez Too Good To Go, rappelle qu’il est important « de faire confiance à ses sens, comme la vue, l’odeur et le toucher, pour reconnaître un produit périmé ou non« .