Bernard Barlet, co-fondateur de Basal Nutrition, pouvez-vous nous parler de votre parcours et de votre rôle chez Basal Nutrition ?
Je suis co-fondateur de Basal nutrition avec deux autres associés. Compte tenu de mon long parcours dans le domaine agroalimentaire, j’oriente plutôt mon travail dans la mise au point des produits et la recherche de leur impact positif sur la santé du consommateur.
Je suis biologiste de formation et pendant 40 ans j’ai travaillé dans divers secteurs de l’agro-alimentaire de la production d’ingrédients, aux usines de production (plats cuisinés, boulangerie, les métiers de la viande, de la confiserie.. .) puis plusieurs années dans le contrôle qualité des aliments et l’assurance qualité en prestation de service. J’ai occupé tous les postes de direction de la recherche à l’industrie en passant par la direction générale.
Parallèlement à mon parcours professionnel, j’ai enseigné pendant 20 ans (comme professeur agrégé à l’université), les technologies utilisées dans la production alimentaire et leur impact sur la qualité organoleptique, nutritionnelle etc…
Je suis également expert judiciaire dans le domaine agroalimentaire depuis 25 ans.
Pourriez-vous nous expliquer ce qu’est la micronutrition et en quoi elle fait partie intégrante du concept de Basal Nutrition ?
Notre objectif est de mettre au point des produits alimentaires qui prennent soin de votre santé en utilisant des ingrédients les moins transformés, clean label, formulés pour répondre à une alimentation plus fonctionnelle, tout en étant intransigeant sur les qualités organoleptiques, le plaisir et la convivialité !
Dans cette vision de notre assiette, il y a ce qui se palpe, se sent, se goute, ce sont les macro nutriments (graisses, sucres, protéines).
Et il existe également une deuxième catégorie : les micro nutriments invisibles, impalpables.
Si on peut dans une certaine mesure interchanger les macro nutriments, les micro nutriments (vitamines, minéraux, acides gras essentiels, acides aminés et les fibres qui sont parfois classés dans cette catégorie), sont spécifiques et de ce fait non interchangeables.
Ainsi jamais un minéral n’en remplacera un autre, à fortiori jamais un minéral ne remplacera une vitamine ou un acide gras.
Formuler des recettes avec un impact positif sur notre santé, sans s’intéresser à cette micro nutrition c’est ignorer que leur manque est incompatible avec une bonne santé.
Concrètement dans nos recettes, l’utilisation des châtaignes riches en potassium ou l’association des céréales pauvres en lysine et riches en méthionine avec des légumes secs ofre un apport protéique tout à fait intéressant.
Comment la microbiologie joue-t-elle un rôle dans notre alimentation et dans votre entreprise ?
Nous avons tous en tête qu’une intoxication alimentaire peut être due soit à des bactéries peu sympathiques (pathogènes) comme E Coli, soit à un développement en grande quantité et anarchique de bactéries dans nos produits alimentaires et donc une image très négative des « microbes ».
Pourtant pendant longtemps la fermentation des produits alimentaires fut un moyen de conservation efficace.
Dans notre entreprise le travail du microbiologiste est central, nous devons sélectionner les bonnes souches, être sûr de leur qualité sanitaire, donc non pathogènes, ne presentent pas de risque pour le consommateur, non résistants aux éventuellement entre autres et surtout qu’elles soient compatibles avec les différences matrices alimentaires que nous testons.
L’objectif est d’obtenir une bonne croissance, les bons métabolites en quantité suffisante, de très bonnes qualités organoleptiques et surtout de garantir la qualité sanitaire de nos fabrications à nos clients.
Un point très important sur lequel nous ne pouvons pas tricher, est la sélection des matières premières, non ultra transformées, sans additif et autre conservateur car les bactéries ne peuvent pas ou mal les transformer.
La composition du microbiote intestinal est entre autres le reflet de notre alimentation. Plus notre alimentation est diversifiée et plus le microbiote sera équilibrant avec une richesse et une hétérogénéité des bactéries qui le composent.
Pour cela, il est important de consommer régiment des aliments riches en fibres (prébiotiques).
Pourquoi selon vous Basal Nutrition s’inscrit dans le futur de l’alimentation ?
Nous devons changer la façon de nous alimentier. L’objectif est d’augmenter la part des produits les plus « bruts » possibles, d’augmenter la quantité de protéines végétales et de consommer suffisamment de micronutriments tout en gardant le plaisir de manger. Ce que le Docteur Carton appelait une « alimentation campagnarde ».
L’autre défi est de ménager notre microbiote, clé de voûte de l’assimilation de nos aliments. En un mot : une alimentation saine et équilibrée, une activité physique modérée favorisera un microbiote intestinal performant. Avec un microbiote déstabilisé (en état de dysbiose) nous allons développer de nombreuses pathologies.
Donc avec Basal nutrition nous avons des idées au point des recettes gourmandes faciles à mettre en œuvre à base de céréales bio riches en fibres et protéines végétales, pour apporter le « carburant » indispensable à notre microbiote intestinal.
Les autres produits développés sont des boissons bio lactofermentées avec des souches probiotiques qui permettent par la technologie utilisateur de concentrateur les métabolites obteniv lors de la fermentation avec une quantité de bactéries supérieure à 10 milliards dans nos boissons pour augmenter leur efficacité lors de la digestion de nos aliments
Nous nous inscrivons dans le processus d’une alimentation plus riche en végétaux, en stimulant notre microbiote intestinal véritable tour de contrôle de notre système immunitaire, digestif et notre bien être en finalité.
Plus d’informations sur www.basalnutrition.com.
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