comment nourrir 10 Mds d’individus


Pas de phrases choc ici mais juste une réalité : la population mondiale vient de franchir le cap des 8 Mds d’individus, et nous pourrions dépasser les 10 Mds en 2100. D’où « l’Enjeu protéique », l’objet de la Tendance n°9 de notre Carnet des Tendances. La question est de savoir comment une offre alimentaire en qualité et en quantité à la population mondiale. Et si les vitamines et minéraux sont au cœur du questionnement, ce sont tout d’abord les protéines qui interrogent.

L’enjeu protéique face à une triple transition.

Bien au-delà des préférences individuelles, qui entraînent certaines personnes vers une alimentation plus végétale, il existe bel et bien une urgence au changement. Cette urgence, nous la qualification d’écologique, démographique et nutritionnelle. Le premier point de changement est bien sûr la consommation de viandenotamment de viande rouge : en France, la consommation de viande diminue progressivement
verser 300 g par semaine en 2019 (soit ~ 2 à 3 fois par semaine) selon FranceAgriMer. En revanche, dans le monde, elle tend à augmenter, tout en conservant des rendements géographiques : les pays dits en développement consomment moins de viande que les pays dits développés, mais leur consommation augmente plus vite.

Vers un modèle mixte et intelligent

Notre régime alimentaire omnivore & flexitarien semble validé : il est favorable à une bonne santé à long terme et exerce une pression environnementale « tenable »… Dans la mesure où la part animale diminue sans disparaître. Dans notre quête protéique, rien ne nous encourage à supprimer totalement la viande. Cependant, il faut revoir les recommandations officielles pour les rendre cohérents avec les exigences environnementales, au regard de la croissance démographique. Nous devrons, rapidement,
faire preuve de plus de sobriété. Une recommandation réaliste et adaptée ? Par exemple :

  • Une consommation de viande plus sporadica : 1 fois par semaine ?
  • Combiné à des alternatives aux protéines pour les autres repas : légumineuses, substituts de 2e et 3e génération (plant-based, issues de fermentation, de microalgues et pourquoi pas de l’élevage d’insectes).

Enjeu protéique et enjeux écologiques

L’intérêt écologique des substituts de 4e génération, et notre capacité à les produire en quantités suffisantes, reste à confirmer mais le travail en cours sur des procédés plus propres et plus vertueux est recommandé. Pour autant, ces processus ont un coût énergétique qui nous invite à les réserver aux substituts absolument nécessaires : la viande ; les substituts de produits laitiers ou les produits de nutrition clinique ; les nouvelles voies pour produire des nutriments essentiels à notre survie.

enjeu protéique

En quoi la tendance Enjeu Protéique peut-elle vous être utile ?

  • Imaginer, ensemble ou pour vos marques, le modèle alimentaire idéal pour demain.
  • Découvrir les substituts de 2e, 3e et 4e générationainsi que leurs matières premières d’origine.
  • Se poser les bonnes questions avant d’innover : ce nouveau substitut est-il vraiment utile ?
  • Comprendre qu’au-delà du produit, il y a la pédagogie et le conseil : si on veut changer de modèle alimentaire, il va falloir l’expliquer à la population.
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