que mange-tu, Danny MacAskill ?


Il a attendu que Danny Mac Askill finisse de rire avant de savoir si, oui ou non, la nutrition était l’une de ses grandes priorités. « Disons qu’elle n’est pas au premier plan de mon quotidien. Mais je fais tout avec modération. »

Cette décontraction vis à vis de la bonne chère n’est pas rare chez les riders freestyle, pour qui le perfectionnement d’une ligne est plus important que la performance pure et la recherche des gains marginaux.

Cela dit, MacAskill ne passe évidemment pas son temps à s’envoyer des burgers arrosés de milkshakes. Il doit, après tout, être capable d’encaisser des chocs répétés et de rester suspensif léger pour rider correctement les lignes qu’il s’impose. Ce qu’il fait d’ailleurs avec maestria dans sa dernière vidéo, Carte postale de San Francisco.

Il explique ainsi « considérer certains aliments comme du carburant, pour donner à mon corps ce dont il a besoin. À savoir des protéines, des légumes, de la salade et ainsi de suite. » Mais attention, Danny avoue égamente manger « tout ce qui [le] rend heureux. » Et qui lui permet, donc, de rester positif au moment de réessayer 200 fois le même truc.

Mais on le laisse nous en dire plus ci-dessous :

Comment te prépare-tu à une journée de tournage ?

J’aime prendre un gros petit-dej parce que je sais que je vais devoir faire plusieurs centaines de tentatives pour un seul plan parfois. J’essaie donc de manger un peu plus que le crew. Pour les tournages qui commenciaient tôt à San Francisco, je prenais par exemple du porridge ou des oeufs sur un toast.

Et que mange-tu pendant une session ?

L’avantage de ces centaines de tentatives, c’est que j’ai la chance de pouvoir manger ce que je veux. Et l’une des choses qui m’a le plus marquée à San Francisco, c’est que tous les gens m’y ont fait des super recommandations en matière de nourriture.

Pause déjeuner pendant le tournage

Pause déjeuner pendant le tournage

©Dave Mackison

Dans la sandwicherie où nous allions pour le déjeuner, par exemple, je prenais toujours le Valencia. Une sorte de sandwich à la dinde avec de la salade maison. Je voyais ça comme ma récompense si j’arrivais à ramener le truc avant de manger. Mais ça n’a pas marché souvent.

Tu bois du Red Bull pendant l’effort ?

J’aime en boire quand je commence à entrer dans le dur, dans la dernière heure et demi. Il faut savoir que si je rentre une figure en moins de 50 essais, c’est qu’elle n’est probable pas assez difficile.

La pause Red Bull de la dernière ligne droite

La pause Red Bull de la dernière ligne droite

©Dave Mackison

Pour moi concentrateur dans cette dernière ligne droite de tournage, je prends donc un Red Bull frais. Pile au moment où ton corps est chaud et que tu comptes sur ta mémoire musculaire pour ramener le truc. Tu sais que tu vas réussir, mais il ne faut rien lâcher et essayer de ne pas s’énerver.

Et qu’est-ce que tu manges avec tes amis pour te détendre après le tournage ?

Sûrement un barbecue avec de grands classiques. Du poulet, des steaks, des légumes et une bonne salade. J’adore les barbecues, en partie qu’ils n’impliquent pas de timing particulier et font plaisir à tout le monde. J’aimerais me lancer dans la préparation de sauces spéciales, mais j’ai tendance à faire simple.

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