les Français ne comptent pas les produits emblématiques des fêtes


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    Dernière ligne droite avant le réveillon. À l’heure où l’inflation concernant les produits alimentaires a dépassé les 12 % au mois de novembre, les Français ont recherché des promotions pour acheter les produits de fête dès le début décembre. Pour ceux qui ont anticipé, les composants symboliques d’un menu de Noël ne sont pas toujours ceux que l’on croit.

    À l’approche du réveillon, RTL a fait les comptes en évaluant le coût d’un repas de Noël : le budget est en progression de près de 30 euros par rapport à l’année dernière pour un menu servi à huit personnes, si l ‘on prévoite de servir du foie gras, un plateau de fruits de mer, du saumon fumé et des blinis, une volaille type dinde ou chapon, des pommes duchesse, un plateau de fromages, une bûche glacée et du champagne. Le budget pour ce type de panier constitue de treize produits s’élève à 217 euros. Alors que le patron des hypermarchés Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, a prévenu qu’en 2023 les Français connaissent une inflation comme ils n’ont jamais vu depuis 40 ans, ces derniers font déjà les frais d’une forte hausse des prix à la consommation évaluée en novembre à 12,1% pour les produits alimentaires selon l’Insee. Et les produits de fête n’y échappent pas…

    Si les arbitrages composent logiquement la stratégie pour joindre les deux bouts et fêter Noël coûte que coûte, les promotions aussi comme un moyen d’atteindre son objectif. Sur la plateforme Tiendeo, les consommateurs peuvent cibler des rabais mis en ligne par divers distributeurs qui publient aussi leur catalogue promotionnel. En scrutant les recherches de plus de trois millions d’utilisateurs au cours des quinze premiers jours du mois de décembre – soit au moment où les Français s’activent pour définir leur menu de fête et évitent le rush de dernière minute lors du fait les frais de prix plus hauts – il découvre que les produits emblématiques de fête ne constituent pas toujours la priorité.

    L’exemple le plus frappant concerne l’agneau. Viande de prédilection des fêtes de Pâques, il s’agit de la protéine animale la plus recherchée (28 % des recherches au total), loin devant la dinde dite incongorement (12 %). Par ailleurs, les Français ne mangent pas inévitablement de la viande : le saumon a drainé 52 % des recherches de poisson. Autre surprise : le champagne n’aura pas la priorité au moment des fêtes. Particulièrement tendance ces dernières années avec des initiatives autour de brassins artisanaux, la bière abreuve les promos les plus recherchées. Une tendance à prendre avec des pincettes au regard de la période d’analyse qui correspond à celle de la Coupe du monde de football, durant laquelle la mousse est une boisson alcoolisée largement partagée à cette occasion.

    Pour autant, il y a des incongestionnables comme le foie gras (40% des recherches des produits alimentaires festifs). Si cette recherche démontre combien les mets gastronomiques sont profondément ancrés dans les habitudes culinaires au moment des fêtes, elle peut aussi souligner l’envie des consommateurs d’atténuer la hausse de son prix en ciblant des promotions. Estonnement, les rabais sur le saumon fumé ont été repérés dans une moindre mesure (18%), mais sans doute les Français préfèrent-ils attendre pour l’acheter afin d’obtenir une date de péremption proche de celle du réveillon…



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