Publié le
mis à jour le
Conférence 1 min.
Régulièrement vanté sur les réseaux sociaux, le jeûne intermittent serait bon pour la santé et le bien-être, en permettant de perdre du poids et d’améliorer ses constantes de santé. Mais l’Inserm vient de jeter un pavé dans la mare à son sujet.
Pratique alternant les périodes de restrictions alimentaires plus ou moins longues avec des périodes où il est possible de manger normalement, le jeûne intermittent est régulé vanté pour ses bienfaits.
Peu d’études à la clé
Pourtant, les études manquent pour vérifier tous les bienfaits qui sérente procurés par ce type de pratique alimentaire, souligne l’Inserm, qui note aussi une hétérogénéité des pratiques, ce qui complique le fait de pouvoir généraliser ces bienfaits à l’ensemble des jeûnes intermittents .
Différents types de jeûnes intermittents
En effet, il existe différentes manières de pratiquer le jeûne intermittent :
- En mangeant normalement cinq jours de la semaine et en diminuant beaucoup les calories pendant deux jours, consécutifs ou non ;
- En mangeant pendant une période de huit à dix heures sur la journée et jeûner les 14 ou 16 heures suivantes ;
- Ou encore jeûner un jour sur deux.
Pas plus de perte de poids
Si la perte de poids est l’une des promesses de ce type de régimes, il n’en serait rien, d’un point de vue scientifique, selon l’Inserm.
« Lorsqu’on se penche sur les études les plus présentées ou sur les revues de littérature scientifique (méta-analyses), il s’aperçoit que les résultats sont variables. La plupart des publications ne montrent pas de supériorité du régime intermittent (quelles que soient ses modalités) par rapport à d’autres régimes en matière de perte de poids » d’après le Canal détox de l’Institut, qui insiste sur le fait que les régimes intermittents »ne peut pas être considéré comme des régimes « miracles » » et rappelle plutôt l’importance d’une alimentation équilibrée en couple à une activité sportive régulée.