L’ajout de sel dans l’assiette augmente votre risque de décés prématurés


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    Conférence 2 min.

    en collaboration avec

    Raphaël Gruman (nutritionniste)

    Une étude publiée dans le European Heart Journal menée sur plus de 500 000 Britanniques établit que les personnes qui rajoutent du sel à leur assiette actuelle un plus grand risque de décès avant l’âge de 75 ans. Les explications de Raphaël Gruman, nutritionniste.

    Rajouter du sel à son plat n’est pas une habitude anodine. Selon une étude menée par l’École de santé publique et de médecine tropicale de l’Université de Tulane (États-Unis), ce petit geste entraîne un risque plus élevé de mourir prématurement, quelle que soit la cause. On appelle mort prématurée un decès qui intervient avant l’âge de 75 ans.

    Un risque accumulé de 28 % pour les gens qui rajoutent du sel

    Pour arriver à ces conclusions, l’étude à été menée pendant 9 ans sur un échâtillon de plus de 500 000 Britanniques qui ont répondu à des questions sur leurs habitudes alimentaires. Environ 9 ans, parmi les personnes qui consommaient trop de sel, 18 474 décès prématurés ont été documentés. Par comparaison aux personnes qui n’ajoutent jamais ou très peu de sel dans leur assiette, ce risque serait même couru de 28 %.

    L’étude réveille également que cet ajout de sel coïncident avec une espérance de vie raccourcie : à l’âge de 50 ans, 1,5 an et 2,28 ans ont été respectivement retranchés de l’espérance de vie des femmes et des hommes qui ajoutaient toujours du sel à leur alimentation.

    L’étude n’en est qu’à ses débuts : l’équipe de chercheurs prévoit de mener d’autres recherches sur la relation entre l’ajout de sel aux aliments et diverses maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires et le diabète. Ils s’attendent également à ce que des essais cliniques potentiels testent les effets d’une réduction de l’ajout de sel sur la santé.

    NON aux régimes, OUI à WW!

    Saler son plat, une mauvaise habitude à éviter

    Pour Raphaël Gruman, nutritionniste, l’étude a l’avantage de pointer concrètement un problème de surconsommation que l’on rencontre également en France. « Il était déjà connu qu’une surconsommation de sel est liée à un problème d’hypertension artérielle. En France par exemple, nous consommons 2 à 3 fois la dose recommandée de sel par jour. Soit 12 g pour les femmes, 15 g pour les hommes ce qui est beaucoup trop! ».

    Quant à l’usage du sel dans la cuisine, il ne l’interdit pas, mais explique les différences d’usage : « Il est recommandé de vendre son plat à la cuisson et jamais dans l’assiette. Lors de la cuisson, le sel s’intègre à l’intérieur du produit, sans avoir besoin de trop. Dans l’assiette, il se répartit uniquement sur la surface des aliments sans se mélanger. On a donc tendance à avoir la main plus lourde ».

    Saler à la cuisson permet donc de réduire naturellement sa consommation. Autre habitude culturelle à perdre, plus culturelle : celle de placer une salière sur la table à portée de main… qui n’est donc pas nécessaire.

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