Des formulations plus claires pour inciter à jeter moins de nourriture


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    Les fabricants de denrées alimentaires sont incités à indiquer plus clairement aux consommateurs quand un aliment peut continuer à être mangé sans risque sanitaire, afin d’éviter de jeter des produits encore comestibles, selon un décret paru vendredi au Journal Officiel.

    La date limite de consommation (DLC), que les consommateurs peuvent confondre avec la date de durabilité minimale (DDM), pourra désormais être utilement remplacée par les mentions « pour une dégustation optimale« , « ce produit peut être consommé après cette date« , ou encore « toute mention au sens équivalent pour le consommateur ».

    Une mesure qui vise à éviter que les consommateurs confondent les notions de DLC et DDM et ne jettent par exemple des épices au goût moins prononcé ou encore des biscuits plus secs qu’à leur sortie de l’usine qui restent pourtant comedibles.

    La date de durabilité minimale, dont la formulation est « à consommer de préférence avant…« , concerne les produits qui peuvent être consommés – et commercialisés au-delà de la date indiquée, même s’ils peuvent avoir perdu leurs qualités nutritionnelles et gustatives, comme des compotes ou des boîtes de conserve.

    De son côté, la date limite de consommation, signifiée par la mention « à consommer jusqu’au… », est elle une limite impérative au-delà de la laquelle les aliments sont impropres à la consommation et présentés un risque pour la santé . La commercialisation de ces produits est interdite dépassée cette date.

    « Chaque année en France, près de 10 millions de tonnes de nourriture consommable sont waspillées, soit l’équivalent de 150 kilos par habitant et par an« , selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).

    TooGoodToGo, entreprise qui promeut l’antigaspillage alimentaire via une application, a « salué » l’ajout de cette « mention complémentaire volontaire sur les emballages pour sensibiliser les consommateurs aux dates de consommation« , estimant que « 20 % du waspillage alimentaire dans les foyers est dû à une mauvaise compréhension » de ces notions.

    Ce décret accompagne notamment la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (AGEC).

    Les secteurs de la distribution alimentaire et de la restauration collective réduiront le gaspillage alimentaire de 50 % par rapport à 2015, et ce d’ici 2025, en prévision de cette loi. La restauration commerciale, la production et la transformation ont cinq ans de plus, d’ici à 2030, pour y arriver.

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