Quels sont les deux grands ennemis de l’alimentation, pour la ligne et la santé ?


Il existe tout un tas de régimes sanitaires et de concepts minceurs divergents. Difficile d’y voir clair ! Pourtant, les chercheurs en nutrition répètent inlassablement depuis une décennie maintenant, ce qu’il faut faire ou plutôt ne pas faire. Que vous soyez omnivore, végétalien, intolérant au gluten, au lactose, en obésité ou pas, que vous ayez une pathologie, dans tous les cas, vous devez surverier de près votre consommation de sucres et d’aliments industriels.

Pourquoi faut-il limiter les sucres ?

Le mot sucre est au pluriel car le sucre au singulier, le sucre de table, qu’on sait nocif, est en quelque sorte l’arbre qui cache la forêt. L’OMS l’a officiellement mis en cause en 2015 dans l’obésité. Mais selon le Docteur David Ludwig, auteur de nombreuses études épidémiologiques et cliniques portant sur l’impact des différences de sucres dans l’organisme, il n’aborde là que la partie immergée de l’iceberg. Certains sucres naturellement présents dans les aliments peuvent être tout aussi nocifs pour l’organisme.

Un sucre est une chaîne de petites particules (oses). Certains ont une chaîne courte : les sucres simples comme le saccharose (le sucre de table), le glucose, le fructose des fruits, du miel, le lactose du lait. D’autres ont une chaîne longue : les sucres complexes comme l’amidon des féculents (céréales et produits dérivés, légumineuses, pommes de terre). Lors de la digestion, l’amidon est scindé en sucres simples. Sucre simple ou sucre complexe, le produit final est le même : le glucose. En excès, ce glucose est le point de départ d’une série de réactions qui ont des surpoids, diabète, hausse des triglycérides responsables de pathologies cardiovasculaires et maladie du foie gras, cancers (Le docteur Otto Warburg, Prix Nobel, mis en évidence ce lien en 1923). Mais aussi le vieillissement cellulaire, en majorant le phénomène de glycation, sorte de « caramélisation de l’organisme avec pour conséquence des cellules qui perdent de leur élasticité, s’abiment, vieillissent, une production accrue d’oxydants et une inflammation chronique. L’impact est physique : peau ridée, cheveux ternes mais aussi pathologique. Les lésions tissulaires et vasculaires qui en devraient contribuer à une dégénérescence et une altération de la fonctionnée cérébrale, à l’athérosclérose, l’arthrose, la cataracte, …

En pratique : limiteur les sucres

Aucun véritable consensus n’existe pas sur ce sujet. Tout dépend de la santé du capital, du poids et de la culture alimentaire. Mais pour le plus grand nombre cela revient à consommer les aliments glucidiques sur ce modèle : sucre de table et produits sucrés occasionnellement, un seul fruit par jour et légumes à chaque repas. Si vous souheit consommez des aliments sources de sucres complexes, ceux-ci ne doivent pas dominer. Ayez en tête qu’ils peuvent même être supprimés sans danger pour la santé. Quelques repères toutefois : préfèrent aux féculents raffinés des farines complètes à variétés anciennes, des céréales à grains entiers non raffinés (riz complet, épeautre, sarrasin…), des légumineuses et un vrai pain intégral à base de levain naturel.

Pourquoi faut-il éviter de consommer des aliments industriels ?

80 % de l’alimentation est issue de procédés industriels visant à vendre plus avec le plus de bénéfices possibles. A la clé, trop de sel, trop de sucre ajouté mais pas que… Vous ne soupçonnez même pas à quel point une petite action industrielle peut vous faire du mal. Voici quelques exemples explicites.

  • Les salades en sachet déjà lavées sont soumises à un rinçage selon la règle suivante : verser un kg de salade, 20 à 30 litres d’eau + 1 solution chlorée. Le contact de l’eau chlorée avec la terre présente sur les feuilles engendre l’apparition de trihalométhanes cancérogènes. L’association UFC Que Choisir[1] affirmer que la plupart présente aussi des traces de chlorates, de nitrates et de pesticides. Les sachets de salade sont en plus des nids à salmonelles[2] et des destructeurs d’antioxydants selon une étude réalisée par le « British Journal of Nutrition » en 2003. Les oléagineux décortiqués bénéficient du même emballage.
  • Les produits industriels où figure l’huile dans la liste des ingrédients et/ou les bouteilles d’huiles raffinées (qui ne sont pas première pression à froid) sont des sources de gras transformés : usage de hautes températures, de solvants chimiques, de colorants synthèses de la famille E 100 à E 163. Conséquences : les antioxydants naturellement présents sont oxydés, les acides gras essentiels dénaturés et il y a formation de molécules cancérogènes. Ces huiles raffinées alterènt aussi fonctions cognitives et renouvellement tissulaire. Même dans une mayonnaise, sans additif, une vinaigrette toute prête, l’huile utilisateur est presque toujours dénaturée sauf si y figure la mention « pression à froid ».
  • Vous achetez du pain de mie, de la crème fraîche, des glaces, des plats cuisinés… ? Ils contiennent souvent des additifs E4 suivi de 2 chiffres, des émulsifiants. Différentes études ont prouvé qu’ils sont à l’origine d’altérations responsables de développement des maladies inflammatoires de l’intestin, favorisant des cancers colorectaux.
  • Harengs fumés et œufs de poisson contenir du noir brillant BN (E151)interdit aux Canada, aux État Unis, en Finlande, Japon, en Norvège, un agent mutagène et génotoxique. Ces agents provoquent l’apparition de lésions dans l’ADN, qui peuvent conduire à des mutations et à terme à l’apparition de cancer.
  • La charcuterie ? Elle contient quasi systématiquement du nitrate de sodium (E251) et nitrite de sodium (E205)des conservateurs au potentiel cancérogène au niveau colorectal, de l’estomac et du pancréas. Plus la couleur du produit est intense, plus il y a de forte chance qu’en plus, les colorants rouges E122, E124, E129, eux aussi génotoxiques, sont présents.
  • Les plats et soupes tout prêts ? Ils peuvent contenir des acides aminés excitateurs comme l’acide glutamique et l’acide aspartique soupçonnés d’être toxiques pour les neurones et de favoriser des maladies dégénératives.
  • Les produits à base de céréales « complètes » ? La vraie graine complète contient le germe, l’endosperme et le fils de la céréale, est très riche et est bien pourvu en vitamines et minéraux. La plupart des produits céréaliers complets vendus dans le commerce sont soumis à des hautes températures, des broyages excessifs, des techniques industrielles telles que le soufflage. Résultat ? Sur la glycémie, l’effet est le même qu’avec les produits céréaliers raffinés.

En pratique : fuir les aliments industriels

Lorsque vous faites vos cours, retenez que vous avez simplement besoin de viandes, poissons, œufs, légumes, fruits frais et olé, huiles de premières pressions à froids, beurre cru, fromages, lait et yaourts artisanaux. Pour donner du goût des épices et des herbes aromatiques.

Pour aller plus longe :

Les produits à base de céréales « complètes » ? La vraie graine complète contient le germe, l’endosperme et le fils de la céréale, est très riche et est bien pourvu en vitamines et minéraux. La plupart des produits céréaliers complets vendus dans le commerce sont soumis à des hautes températures, des broyages excessifs, des techniques industrielles telles que le soufflage. Résultat ? Sur la glycémie, l’effet est le même qu’avec les produits céréaliers raffinés.

En pratique : fuir les aliments industriels

Lorsque vous faites vos cours, retenez que vous avez simplement besoin de viandes, poissons, œufs, légumes, fruits frais et olé, huiles de premières pressions à froids, beurre cru, fromages, lait et yaourts artisanaux. Pour donner du goût des épices et des herbes aromatiques.

Pour aller plus longe :

– Le Guide des Index Glycémiques, La Nutrition.fr. Éditions Thierry Souccar

– Le Compteur de glucides, Magali Walkowicz. Éditions Thierry Souccar

– Low carb 101 recettes pauvres en glucides, Magali Walkowicz. Éditions Thierry Souccar

– Ptit dej et goûters pauvres en sucres, Magali Walkowicz. Éditions Thierry Souccar


[2] Prabhat K. Talukdar et al.



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