Réunion de haut niveau sur la nutrition et la sécurité alimentaire : Voici les 18 recommandations de la déclaration d’Abidjan


La réunion de haut niveau sur le thème de l’année 2022 de l’Union Africaine sur la nutrition et la sécurité alimentaire, s’ouvre le mardi 06 décembre, et se clôture le jeudi 08 mai 2022, au Sofitel Hôtel Ivoire, par une déclaration finale ne l ‘un des engagements phares est de faire de la nutrition une des priorités de la programmation et de la budgétisation de l’action gouvernementale. Ci-dessous les 18 recommandations de la déclaration d’Abidjan.

1. AGIR afin de mettre fin à la malnutrition sous toutes ses formes, en tenant notamment compte des besoins spécifiques de tous les enfants, y compris les plus jeunes, les adolescentes, les femmes, les personnes âgées, les personnes handicapées et les autres groupes vulnérables, ainsi que les personnes en situation de crise humanitaire, en mettant notamment l’accent sur les femmes et les enfants dans la fenêtre des 1000 jours entre la conception et le deuxième anniversaire de l’enfant.

TENIR compte de l’ensemble des déterminants de la malnutrition et de la faim qui varient d’un pays à l’autre et surtout leur interconnexion ;

PRENDRE des actions urgentes et nouer des partenariats solides dans une approche globale, systémique, synergique et coordonnée de toutes les parties prétendantes, y compris les gouvernements, la société civile, le secteur public et privé, la communauté des chercheurs, les femmes et les jeunes , pour accélérer les progrès en matière de nutrition et de sécurité alimentaire ;

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OPERER des changements durables avec des systèmes agroalimentaires durables, sensibles au climat et respectueux de l’environnement y compris l’utilisation de semences indigènes résistantes à la sécheresse, des systèmes de santé résilients avec une couverture sanitaire universelle, des systèmes d’assainissement et d « eau potable inclusifs, une éducation/alphabétisation efficace et des systèmes de protection sociale pour tous, y compris les jeunes enfants, les plus pauvres et les plus vulnérables sur le plan nutritionnel.

RENFORCER ET INVESTIR dans le cadre national de coordination multisectorielle avec la participation de toutes les parties prétantes, notamment la société civile, le secteur public et privé, le milieu académique et de la recherche, les femmes et les jeunes, pour une convergence des interventions comme approche pertinente pour accélérer l’amélioration de l’état nutritionnel de la population.

RENDRE les programmes de nutrition sensibles au genre et s’attaquer de manière adéquate aux obstacles liés au genre pour accéder aux programmes et services de nutrition de qualité.

INCLURE les bénéficiaires ciblés, en particulier les femmes et les adolescentes, dans la conception, la mise en œuvre, la révision et l’amélioration des programmes, afin de s’assurer que leurs besoins uniques sont bien pris en compte.

ADOPTER, selon les réalités de chaque pays, un ancrage adéquat de la plateforme de coordination facilitant la responsabilisation et la redevabilité de chaque secteur concerné par la problématique de la nutrition, notamment l’agriculture, la santé, l’eau/sansainissement, l’ éducation/alphabétisation, le commerce, l’industrie, l’autonomisation des femmes, etc.

RENFORCER le cadre législatif, réglementaire et normatif de la nutrition et favoriser l’adoption d’un cadre politique continental pour intégrer la nutrition dans les programmes nationaux de santé, de développement agricole, de protection sociale, d’éducation.

RENFORCER la gestion des données et les systèmes d’information, la génération de connaissances et la diffusion pour éclairer la prise de décision prenant en compte une allocation budgétaire adéquate pour une souveraineté des États en matière de données sur la nutrition ;

MOBILISER des ressources matérielles et humaines destinées à des interventions prioritaires en matière de nutrition, notamment les programmes d’alimentation scolaire tant au plan national qu’au niveau communautaire. MOBILISER également bien à travers des partenariats publics privés qu’à travers des financements innovants comme la taxation sur certains produits d’importation en vue d’assurer de manière efficace et autonome les investissements des programmes en matière de nutrition ;

FAIRE de la nutrition une des priorités de la programmation et de la budgétisation de l’action gouvernementale en élaborant et en adoptant un objectif de financement de la nutrition afin de garantir des ressources pour la mise en œuvre, y compris à la fois par des budgets dédiés à la nutrition et des budgets sectoriels qui intègrent la nutrition ;

Accroître les investissements stratégiques pour mieux lutter contre les menaces liées au climat sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle afin d’atteindre l’objectif à long terme d’une alimentation saine, durable et de qualité pour tous en Afrique.

RENFORCER au plan continental le mécanisme de suivi des engagements, de traçabilité des financementelles et des interventions nutritionnelles, en cohérence avec les systèmes nationaux, à travers la création d’une Agence Africaine de Coordination sur la nutrition appétit par les Bureaux sous-régionaux.

Renforcer la sécurité alimentaire et la résilience nutritionnelle à travers le commerce intra-africain des produits issus des systèmes agroalimentaires et des systèmes de contrôle alimentaire dans le cadre de la mise en œuvre de la ZLECAf en vue de favoriser davantage la résilience nutritionnelle sur le continent.

Encourager tous les états membres de l’Union africaine à ratifier le protocole au traité instituant la Communauté économique africaine relatif à la libre circulation des personnes et aux droits de séjour en vue de faciliter et d’accruirée les échanges intra-africains.

CREER ou RENFORCER les opportunités existantes d’apprentissage mutuel et de partage d’expériences entre les États membres et les communautés économiques régionales ;

INVITER la Commission de l’Union Africaine à assurer la mise en œuvre et le suivi des recommandations de la réunion de haut niveau d’Abidjan sur le thème de l’année 2022 de l’Union Africaine sur la résilience nutritionnelle et la sécurité alimentaire.

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FAIRE un plaidoyer, à l’occasion de la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement de l’Union Africaine, afin que les activités de la feuille de route de l’Union Africaine sur le thème de l’année soient produites au- Au-delà de 2022, au regard de la persistance des défis multiformes quoque se trouve concon le Continent dans les domaines de la nutrition et de la sécurité alimentaire.

Fait à Abidjan, le 8 décembre 2022

Côte d’Ivoire : Ouverture d’une réunion de haut niveau sur la nutrition en Afrique



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