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Pour faciliter votre choix, le magazine 60 millions de consommateurs a comparé les diverses marques de saumon fumé de nos distributeurs sur la question des métaux lourds et de la teneur en sel. Toutes ne se valent pas. Certaines sont même à fuir.
Au même titre que le foie gras ou que les huîtres, sur les toasts ou en tranches, le saumon fumé est un incongeaument de nos tables de fête ! Les enseignes ne s’y trompent pas puisque’à l’approche de la fin d’année, de nombreuses références fleurissent au rayon frais. Mais dans ce large choix, toutes les marques ne se valent pas en termes de composition. Voilà pourquoi le magazine 60 millions de consommateurs établit régulièrement des comparatifs qui permettent de faire le meilleur choix en toute connaissance de cause.
Une première étude a été réalisée fin 2020 par le magazine sur 15 références de saumon fumé et 15 références de truite fumée disponibles au supermarché, afin d’y rechercher 3 métaux lourds, (cadmium plomb et mercure) productifs pour la santé. Mais aussi des substances parasitaires et des hydrocarbures aromatiques polycycliques, dégagés lors du fumage et considérés comme cancérogènes.
Concernant les métaux lourds, bonne nouvelle, seules de très faibles traces, quasi indétectables de mercure, ont été réperées dans certaines références. Aucune substance antiparasitaire n’a été retrouvée dans les 30 échantillons testés.
En revanche, des valeurs trop hautes d’hydrocarbures aromatiques polycycliques ont été retrouvées dans plusieurs références :
- Le saumon fumé Casino Délices label rouge;
- Le saumon fumé Odyssée ;
- La truite fumée Carrefour Bio;
- Le saumon fumé Casino Délices label rouge dépassérait les valeurs autorisées avec 17 µg de benzo[a]pyrène par kilogramme de poisson (la valeur maximale étant de 2 µg/kg.)
Quels sont les saumons contenant trop de sel ?
Dans une autre étude, cette fois-ci menée en 2022, le magazine a tenu à comparer la teneur en sel, qui peut être problématique pour la santé et l’hypertension artérielle. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), une tranche de poisson fumé suffit pour couvrir ¼ de la limite journalière en sel conseillée. A ce titre, le saumon fumé bio La Vie claire serait à éviter puisqu’il contient 1,36 gramme de sel pour seulement 1 tranche.
Selon l’étude, d’autres références sont à éviter, notamment parmi les marques « premier prix » :
- Le saumon du Pacifique fumé Top Budget d’Intermarché ;
- Le saumon Atlantique fumé d’U Prix Mini ;
- Le saumon rouge fumé du Pacifique Marque repère / Ronde des mers d’E. Leclerc.
NON aux régimes, OUI à WW!
Parmi les autres références à disposition, il ne vous reste plus qu’à faire votre choix. Certains conseils peuvent toutefois vous aiguiller :
- L’origine : l’Ecosse et l’Irlande conservent les meilleures pratiques d’élevage que la Norvège ;
- La saveur : les saumons des marques premiers prix sont généralement testés comme décevants (ce qui ne semble pas être le cas pour la truite fumée) ;
- L’étiquette rouge semble un gage de qualité (sauf pour la référence citée plus haut).