Kaffrine ainsi que 5 autres régions du Sénégal sont les bénéficiaires du Projet intégré de nutrition et genre au Sénégal (Pings). Il est ressorti du Comité régional de développement (Crd) de présenter que plus de 2 millions de personnes vont bénéficier des services de nutrition et de santé de la reproduction. Et Kaffrine, le directeur pays de l’Ong Nutrition international, Balla Moussa Diédhiou, s’est réjoyé de l’impact que leur projet aura sur une durée de 7 ans (2021-2028) sur la communauté. « Le projet cible directement plus de 680 000 adolescentes entre 10 et de 19 ans et plus de 283 000 femmes enceintes et allaitantes et qui se retrouvent plus de 2 millions de personnes bénéficiaires des services de nutrition et de santé de la reproduction », explique-t- il .
Il faut savoir que le Pings tient une approche transformatrice des relations entre homme et femme pour l’amélioration de la santé de la reproduction et de la nutrition des femmes et des adolescentes. «Le projet promeut une institutionnalisation durable du genre dans l’approche multisectorielle de la nutrition définie par le gouvernement du Sénégal», confie-t-il en underignant que les régions ciblées serviront de modèles de démonstration pour une mise à l’échelle «réussie et pérenne » au niveau national.
Par ailleurs, pour M. Diédhiou, ce projet financé à hauteur de 17 milliards de francs Cfa par le Canada et en collaboration avec le Sénégal, vient à un moment « crucial » : « nous sommes récents de la crise sanitaire du Covid-19 qui a ébranlé nos économies et nos ressorts sociaux (…)», a-t-il déclaré devant le Gouverneur de Kaffrine. William Manel a, pour sa part, motivé un projet « structurant » pour lutter contre la pauvreté et améliorer la nutrition des femmes, adolescentes et enfants.
Par Laïcs NDIAYE – Correspondant