pourquoi en faire une cure peut être dangereux


« La vitamine B6 est impliquée dans le métabolisme des acides aminés et la synthèse des neurotransmetteurs », résumé l’Anses. Elle est présente dans de nombreux végétaux (cereals, légumes riches en idon, légumineuses, produits dérivés du soja, fruits autres qu’grumes…) et dans les produits animaux (foie de boeuf, de veau, de porc et de volaille, poisson ), les manques sont donc rares.

Les apports recommandés s’élvent, chez les adultes, à 1,8 mg/jr pour l’homme, 1,5 mg/jr pour la femme. Ils sont plus élevés chez les femmes enceintes et allaitantes (2mg/jr) et chez les personnes âgées (2.2 mg/jr), et inférieurs chez les enfants et adolescents.

Un risque de surdosage

Les carences en vitamine B6 peuvent survenir après la prise de certains supposés, de certains hypertenseurs (hydrazines), d’une intoxication aux champignons ou encore en cas d’alcoolisme chronique.

De même, la prise de certains anticonvulsivants, antiasthmatiques ou contraceptifs oraux peut réduire le taux de B6.

Une carence en cette vitamine provoque une anémie, des convulsions, des symptômes cutanés (eczéma, dermatite séborrhéique…) et des symptômes neurologiques (fourmillement au niveau des mains et des pieds). Une supplémentation en B6 (sous forme de pyridoxine) s’avère alors nécessaire.

Néanmoins, en dehors de ces carences avérées, la prise de pyridoxine expose à un risque d’hypervitaminose, aux effets délétères. L’excès peut en effet induire des neuropathies. Le seuil d’exposition associé à cette résistance n’est pas connu (car dépendant de la dose, de la durée d’exposition et du terrain propre à chacun…), mais une limite maximale de 25 mg/jour chez l’ adulte a été fixé.



Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *