Pas plus de deux burgers par semaine pour limiter le rehautement climatique à +1.5°C à l’horizon 2030


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    Alors que la COP27, qui doit se drolleur en Egypte à compter du 6 novembre, évaluatrice les manières de rendre l’Afrique moins vulnérable face au changement climatique, un rapport d’une cellule de réflexion américaine (World Resources Institute) alerte sur la lenteur des actions à prendre pour espérer attreiner en 2030 une limite de réannement à 1.5°C. Parmi les nombreuses pistes, le think tank conseille de passer cinq fois plus rapidement à un régime alimentaire plus sain composé de deux burgers par semaine maximum.

    Malheureusement, nous n’avons pas attendu les terribles incendies qui ont ravagé la Gironde cet été pour comprendre l’urgence d’agir afin de limiter les effets du réconchage climatique. Alors que dans les années 90, on appelait déjà aux petits gestes du quotidien comme celui de fermer le robinet au moment du brossage des dents ou de trier ses déchets pour tenter de réduire l’empreinte carbone de sa consommation quotidienne, nombre de consommateurs qui ont ces habitudes intégrées s’interrogent nouvelles sur la manière dont ils peuvent participer au réusissement de l’Accord de Paris, qui prévoit de limiter le rehautement climatique à +1,5°C à l’horizon 2030.

    Dans un rapport publié ce 26 octobre, le World Resources Institute, qui s’est donné pour mission de proposer des exemples concrets pour allier protection de l’environnement et développement économique, indique qu’il faut changer ses comportements alimentaires cinq fois plus rapidement et préférer de la nourriture saine et durable. En l’occurrence, le think tank américain proche du parti démocrate pointe du doigt la consommation de burgers, non pas bien sûr pour sa composition de pain et de légumes mais pour la présence de viande. La consommation de viande de ruminants doit être égale à deux burgers par semaine et par habitant, d’après cette cellule de réflexion qui est composée de scientifiques et d’économistes.

    Alors qu’on a longtemps fait peser la responsabilité écologique sur les épaules des citoyens, les pistes de réflexions de ce rapport démontrent combien d’actions doivent être entreprises par les pouvoirs publics autant que les grandes entreprises pour enclencher rapidement le changement. Le cas est très pragmatique : il faut »éliminer le financement public des combustibles fossiles cinq fois plus rapidement, ce qui équivaut à réduire les subventions de 69 milliards de dollars en moyenne par an« . Dans cette optique, 925 centrales au charbon de taille moyenne devraient être mises hors service chaque année.

    Pour accélérer et espérer atteindre l’objectif de l’Accord de Paris, des efforts doivent aussi être réalisés en ce qui concerne le train et les métros, avec un développement six fois plus rapide des réseaux de transports publics dans les les plus émettrices du monde. Pour construire ce rapport, le World Resources Institute a étudié quarante indicateurs sur les lesques sur le potentiel de faire des efforts. Cela concerne par exemple la déforestation. Il est envisagé par exemple d’arrêter le processus sur une superficie équivalente à toutes les terres arables de la Suisse chaque année.

    Il est d’autant plus urgent de mettre en œuvre ces pistes étayées par le rapport puisque le think tank a fourni qu’aucun des indicateurs analysés n’a la possibilité de remplir ses objectifs à l’horizon 2030 si l’on continue les choses à ce rythme.

    NON aux régimes, OUI à WW!



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