« Nous souhaitons un retour à la normale dans les clubs début 2023 », assure le patron d’Océania à Bayonne


Didier Maisonnave, le patron d'Océanie.
Didier Maisonnave, le patron d’Océanie.

RD

Quelle est la tendance générale pour les clubs de sport et fitness en France ?

Pour tout le monde, l’après-Covid a été difficile. Nous avons eu sept mois de fermeture en deux ans, et la reprise s’effectue avec le passe sanitaire. Beaucoup de clubs ont fermé – une dizaine sur les 80 du réseau Deklic, notament dans les grandes villes, comme Bordeaux ou Toulouse où il y avait plus de 100 salles – ou sont en redressement. Moins ouvert en proportion et l’immense majorité sont en réduction de charges fixes, donc ce n’est pas super positiv pour nous comme tendance. Mais bon, les signaux de reprise sont bons chez tout le monde et nous faisons notre max pour booster la relance du marché, donc ça va bien finir par devenir plus facile.

Le volume d’adhérents at-il chuté ?

Oui, l’été n’est jamais folichon en termes d’adhésions, mais la rentrée a été plutôt dynamique. La passe sanitaire a vraiment freiné le retour dans les salles. C’est difficile pour tout le monde, même le n° 1, Planet fitness a dú fermer des salles. Et celles qui étaient déjà en différence de stress avant la pandamiie n’ont pas amélioré leur situation, malgré le prêt garanti par l’État – en phase de remboursement – ​​​​et la réduction de leurs charges fixes. Si on y ajoute l’augmentation du prix de l’énergie, qui augmente nos coûts de fonctionnement, et l’inflation durable, ce n’est pas simple.

Justement, comment répercuter la hausse des coûts de l’énergie ?

C’est une préoccupation majeure pour tout le secteur. Pour certains, la facture a été multipliée par dix, c’est fou ! Augmenter les abonnements n’est pas forcément une bonne chose en temps de crise. Il encourage aussi la sobriété énergétique avec la baisse des températures dans les salles ou la piscine. À Océanie, les contrats ont été négociés jusqu’en 2023. Chez nous, tout est électrique, la climatisation dans les salles et des pompes à chaleur pour l’espace aquatique. On verra donc en 2023 lorsque l’on renégociera les contrats.



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