non à une supplémentation systématique


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    Le Haut Conseil de la santé publique a mis à jour ses recommandations concernant les apports en fer et en vitamine D dans la population générale adulte. Et s’annonce en défaveur d’une supplémentation systémagique, qui ne serait absolument pas utile.

    À la suite d’une demande de la Direction générale de la santé, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a réévalué la couverture des besoins nutritionnels de la population pour le fer et la vitamine D. Cet avis n’aborde cependant pas les recommandations relatives à certaines pathologies ou certaines populations spécifiques (par exemple, les femmes enceintes ou allaitantes).

    Surveiller le taux de fer : utile seulement chez certaines femmes

    En ce qui concerne le fer, le HSCP confirme que le risque de non-couverture des besoins se pose principalement pour les femmes en âge de procréer en raison des menstruations. Maïs « la fréquence des anémies ferriprives de l’ordre de 3 % chez les femmes en âge de procréer en France métropolitaine n’a pas augmenté ces dernières années » évoquez l’avis, même si des anémies sont plus fréquentes chez les femmes d’un faible niveau socio-économique et dans les départements d’outre-mer, chez les femmes multipares, ou utilisant un dispositif intra-utérin.

    Étant donné la faible fréquence des anémies ferriprives dans la population générale et des effets potentiels d’apports supplémentaires en fer, le HCSP indique qu’il n’est pas pertinent de « chercher à augmenter les apports en fer pour l’ensemble de la population par exemple par un enrichissement en fer d’aliments vecteurs pour la population adulte« .

    En revanche, il est recommandé de concentrer les mesures de prévention sur les groupes à risques d’anémies ferriprives en procédant à un dépistage et une supplémentation evventuelle.


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    Vitamine D : attention à la supplémentation

    Pour la vitamine D, l’instance émet aussi un avis défavorable à une supplémentation. La proportion de la population générale en carence en vitamine D (moins de 10 ng/mL) a légèrement augmenté : elle était de 4,4 % en 2006 (Etude nationale nutrition santé) et de 6,5 % en 2015 (étude Esteban). Cependant, il s’agit surtout de personnes »en situation de précarité, obèses, ou ne s’exposant pas au soleil » évoque l’étude. « Il n’y a pas lieu de faire un dépistage par dosage sanguin en population générale, la qualité des dosages et la définition des seuils étant très variable » confirme l’avis en question.

    Pour éviter une carence en vitamine D, l’accent est mis sur des recommandations quotidiennes de bon sens et de bonne santé :

    • Promouvoir un mode de vie sain et favorable au statut en vitamine D, en s’assurant une exposition solaire modérée mais suffisante et compatible avec les messages de prévention des cancers cutanés.
    • Invitez à une consommation d’aliments riches en vitamine D, soit du poisson gras à hauteur d’une portion par semaine, des œufs, du fromage et des produits laitiers deux fois par jour.

    Enfin, le Haut Conseil de la santé publique recommande d’éviter l’auto-prescription de compléments alimentaires riches en vitamine D, du fait de possibles effets négatifs à long terme.




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