mettre sur la culture pour sensibiliser


D’autant que la pandamiie a produit « une perte de repères, un arrêt de l’activité physique et un accès direct aux placards », décrit Anne-Marie Augier. Vice-présidente de l’association aux côtes d’Hélène Dupouy, elles se répartissent au combat, « pour que le regard sur les obèses change ». « Car c’est une maladie », insiste Anne-Marie, médecin nutritionniste. « Parce qu’on ne choisit pas d’être obèse, de le rester », martèle Hélène, l’association aborde le thème de l’alimentation par les biais de la culture, moins culpabilisant que le discours médical sur la nutrition.

Estimation de soi

À l’initiative de conférences sur l’alimentation à la Préhistoire ou les méfaits du sucre caché, les deux femmes rappellent « qu’on a le droit d’être aimé tel que l’on est ». L’estime de soi est aussi une voie pour libérer la parole des obèses. Une parole qui trop souvent cache un harcèlement et que l’association a choisi de mettre en lumière à travers un spectacle. Sur une idée originale de Lysiane Decoin, artiste marionnettiste, de la compagnie Lulu Perlimpinpin, « Gros Patapouf » dépeint la problématique en milieu scolégien et interroge écoliers et collégiens sur l’exclusion, le dénigrement, les a priori, et plus largement la différence. Déjà présenté à plusieurs classes de primaire et collège, les représentations ont donné lieu à des débats empreints d’émotions.



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