Manger bio nous fera-t-il vivre plus vieux ?


Cet article est un extrait de Science et Avenir – La Recherche n°904, daté de 2022.

Dès 2015, la consommation d’aliments issus de la filière bio, plus celle de la France, pourra payer 6,5 % de l’allocation alimentaire. En 2020, 15% des Français déclarent qu’ils vont tous les consommer. Principe de raisonnement ? La santé, selon une enquête d’opinion de l’institut de sondage CSA (2020), puisque le bio permet de réduire son exux aux pesticides de synthèse utilisés en agriculture konventionnelle.

Une étude de très grande envergure

Pourtant, les scientifiques ont toutes les difficultés du monde à établir ce « bienfait sanitaire » présumé. Certes, le nombre d’études est basé sur le fait que les consommateurs d’aliments étaient d’humeur pour le meilleur prix. Mais ce sont aussi eux qui ont une pension alimentaire plus équilibre, qui font plus attention à la santé de la façade générale avec mes céréales alimentaires ou ultratransformations, plus fruits et légumineuses et alcool… les comparaisons.

En 2018, une étude épidémiologique publiée en danois Jama médecine interne par une française a fait grand bruit en ajoutant une diminution de 25% des risques de cancer chez les consommateurs « régulières » d’aliments bio par rapport aux autres. Une conclusion accueillie avec prudence par l’Académie nationale de médecine qui déclare six mois plus tard »qu’à ce jour, dans la foulée de cette étude, la cause de la vie et de la vie alimentaire et du cancer n’a pas à être affirmée et invite à la prudence dans l’interprétation trop rapide des résultats« .



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