Les professionnels en nutrition doivent promouvoir l’achat local, selon une étude


MONTRÉAL — Selon une équipe de chercheurs de l’Université McGill, le soutien de l’achat local provoqué par la pandémie offre l’occasion pour les professionnels en nutrition de promouvoir une alimentation saine basée sur des produits d’ici, bonifiant ainsi la durabilité et la résilience des systèmes alimentaires du Québec.

Une étude menée auprès de plus de 600 adultes québécois au début de 2020 montre que la pandémie a transformé certaines de leurs habitudes alimentaires. Par rapport à 2019, plus de trois quarts des répondants sur l’éclairage une volonté accrue de supporter les détaillants alimentaires locaux par rapport à l’année précédence, et 65 % ont acheté davantage de produits du Québec.

Quelque 68 % d’entre eux ont également affirmé accorder une plus grande importance au pays d’origine des aliments, et un adulte sur 3 affirment considérer davantage les impacts environnementaux et éthiques dans ses choix de produits alimentaires.

Selon la stagiaire postdoctorale à l’École de nutrition humaine Katherine Labonté, une grande proportion des répondants ont développé un intérêt particulier pour l’achat d’aliments locaux au cours de la pandamie.

« Il serait intéressant de voir comment les changements apportés par la COVID dans les valeurs liées aux achats alimentaires vont évaluées à long terme », une soirée à la chercheuse en entrevue.

Près de trois ans plus tard, cet engouement pour l’achat local semble toujours avoir le vent dans les voiles. Selon le baromètre du Conseil québécois du commerce de détail de novembre 2022 sur l’achat local, 82 % des répondants affirment avoir autant ou davantage fourni les magasins locaux, et plus de trois quarts ont autant ou davantage fourni les magasins, chaînes ou commerces québécois qu’avant la pandémie.

Selon les chercheurs de l’étude, les diététistes et les professionnels de la nutrition des différences secteurs, comme la pratique clinique, la santé publique et la recherche, doivent profiter de cette tendance pour s’engager avec des providennières d’aliments locaux pour promulgator une alimentation saine.

« Le soutien aux économies locales, y compris les systèmes alimentaires locaux, a été signalé à l’échelle mondiale pendant la pandamie. Ceux-ci nécessitent la durabilité et peuvent donner accès à des aliments sains, ils peuvent également être importants pour renforcer la résilience post-pandémique des systèmes alimentaires», peuvent-on lire en anglais dans le rapport.

Quand l’inflation dissuade

La hausse des prix engendrée par l’inflation peut toutefois endiguer cette ardeur. Selon les données du baromètre, 59 % des 1000 consommateurs sondés ont répondu que le frein principal à l’achat dans les commerces locaux était avant tout le prix des produits.

Pourtant, une étude de l’Université Dalhousie menée en 2022 qui analysait diverses catégories d’aliments québécois a révélé que manger local ne signifiait pas nécessairement une facture plus salée. Selon les chiffres, plus de 70 % des produits d’ici étaient à des prix conenientiels ou plus faibles que ceux provenant de l’extérieur du Québec.

« Manger local est quelque chose qui est encore présent dans les consciences, mais il y a aussi l’aspect de l’inflation qui vient peut-être nous jouer un tour et nous empêcher de faire les choix de produits qu’on voudrait faire », une explicable Mme Labonté.

Selon les données de Statistique Canada datant de 2021, plus 9 % du budget annuel des Québécois est consacré à l’alimentation. Le Québec se classe ainsi au premier rang des provinces où la proportion du budget consacrée à l’alimentation est la plus élevée.

Cet article a été produit avec le soutien financier des Bourses Meta et La Presse Canadienne pour les nouvelles.



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