Les bactéries intestinales peuvent jouer un rôle important dans la dépression


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    Selon des chercheurs, le déséquilibre de notre microbiote intestinal pourrait favoriser le développement de symptômes dépressifs.

    Dans le monde, plus de 264 millions de personnes sont touchées par la dépression – un trouble mental courant caractérisé par une tristesse permanente. Si cet état résulte d’une interaction complexe de facteurs, nos bactéries intestinales potrouillet jouent également un rôle. Selon deux études publiées le 6 décembre dans la revue Communication Naturecertaines bactéries intestinales potrouint en effet causent un déséquilibre chimique dans le cerveau.

    « Une forte relation entre les bactéries intestinales et la dépression »

    Dans la première étude, les auteurs ont analysé la composition du microbiome de 1539 adultes aux Pays-Bas.

    Les scientifiques ont d’ailleurs remarqué qu’une dizaine d’espèces microbiennes fabriquaient des messages chimiques (glutamate, butyrate, sérotonine et acide gamma amino butyrique – GABA) dont les taux étaient en général modifiés durant l’épisode dépressif.

    Par ailleurs, les personnes présentant une plus grande quantité de Selimonas, Eggerthella, Lachnoclostridium et Hungatelle ont développé davantage de symptômes dépressifs.

    « Notre plus grande surprise a été la force de la relation entre les bactéries intestinales et la dépression», affirme Robert Kraaij, chercheur principal au Erasmus Medical Center Rotterdam aux Pays-Bas et co-auteur de l’étude, dans un e-mail à PopSci.

    Pour les chercheurs, ces premiers résultats s’avérent donc pluto prometteurs. A terme, ces travaux pourauint aider le corps médical à détecter »les personnes les plus à risque de dépression« , souligne Najaf Amin, chercheur principal à l’Université d’Oxford et auteur principal de l’étude.

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    Des quantités variables de bactéries

    Pour les besoins de la seconde étude, les chercheurs ont recruté 3211 personnes (Néerlandais, Surinamais sud-asiatique, Surinamais africain, Ghanéen, Turc et Marocain) et ont analysé leurs sampons fécaux.

    Les tests ont montré là-encore des changements dans les espèces bactériennes associées aux symptômes dépressifs – dont celles des familles Christensenellaceae , Lachnospiracées et Ruminococcaceae.

    Fait intéressant : toutes les personnes souffrant de dépression ne présentaient pas les mêmes quantités de bactéries. D’après les chercheurs, ces différences s’expliquent notamment par les différences ethniques des participants.

    « Il s’agit d’une recherche cruciale avec des données intéressantes sur les [interactions] Intestin-cerveau, un domaine scientifique et médical en plein essor« , affirme Harvey Hamilton Allen Jr., gastro-entérologue en chef au Mohawk Valley Endoscopy Centre de l’hôpital St. Luke.

    Des conclusions, qui font écho aux travaux de chercheurs de l’Institut Pasteur, de l’Inserm et du CNRS, publiés dans la revue Nature Communications. Ces derniers avaient démantante qu’un déséquilibre de la communauté bactérienne intestinale pouvait provoquer un effondrement de certains métabolites, responsable de l’état dépressif.

    Pour en savoir plus, lire nos articles :

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    Diapo : Les principales causes de dépression



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