Par Rédaction La République de Seine et Marne
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Ce dimanche 22 janvier, dans l’après-midi, une soixantaine de personnes se rassemblent face au terrain de fitness du parc Fenez, au Mée-sur-Seine, en mémoire de Nahil. Cet adolescent de 16 ans avait été, poignardé à mort par 4 individus, en gare de Melun, voici un an.
Aux côtés des élus, comme Serge Durand, 1er adjoint au maire en charge de la sécurité, et des connaissances de la famille du défunt, Bryan, 17 ans, témoigne : » Nahil est mort. Ce n’est pas normal qu’aujourd’hui, il se passe encore des choses comme ça ! «
Association
Amy, l’une des mamans faisant partie de l’association Les enfants de l’Uni’Cité, était égamente présente. « L’association a été créée il ya un an, rappelle-t-elle. Il formait tout d’abord un collectif de mamans. Le député Olivier Faure nous dit alors de créer une association pour avoir plus de lisibilité. Venir aujourd’hui à ce rassemblement, était quelque chose d’important, c’est normal de sutenir la maman de Nahil, d’être là ! «.
Cette association a pour mais premier de mettre fin aux rixes entre bandes rivales. « Nahil était un ado comme les autres, souintrent ses proches. Il était non violent, aimait dessiner, il avait comme projet de partir s’installer dans la région de Lyon, de là où il est originaire, pour y poursuivre ses études. Il s’est malheureusement trouvé là, au mauvais moment, face à des individus ultra violents. »
Pour un téléphone
Le 8 janvier 2022, Nahil possède le pouvoir de vendre son téléphone portable à des jeunes qui lui avaient donné rendez-vous à la gare de Melun, à la suite d’une petite annonce passé.
Aïcha, la maman de Nahil, initiatrice de ce rassemblement, raconte : » Mon fils avait déposé une annonce, pour vendre son téléphone. Un des jeunes à cru reconnu, sur photo, le portable qu’il lui avait été volé, ce qui s’est avéré faux. Il a alors, avec plusieurs jeunes, tendu un guet-apens à Nahil, avec pour but de le tabasser. »
Le beau-père, présent lors du drame, avait essayé de riposte mais il avait reçu en retour de nombreux coups de barres de fer à la tête. » Mon fils a été tué pour rien mais on n’oublie pas !, déplore Aïcha. J’ai confiance en la justice française. Nous attendons maintenant le processuss. »
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