Le centre aquatique intercommunal de Paris-Vallée de la Marne vient d’ouvrir


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Paire de Laurent Calixte

Après deux ans de travaux, le centre aquatique intercommunal de Paris-Vallée de la Marne est ouvert depuis la mi-décembre. Situé à Champs-sur-Marne, au sein de la cité universitaire Descartes, il doit permettre à l’agglomération d’améliorer son mailage territorial en matière d’équipements sportifs et de proposer aux habitants une « offre aquatique variée et complémentaire » aux équipements existant.

« Bien loin d’évoquer les simples piscines municipales d’antan, ce centre aquatique ressemble plutôt aux espaces de vie conviviaux des thermes romains »

En effet, le centre ne propose pas moins de cinq bassins, en intérieur et en extérieur, ainsi qu’un espace de détente et de bien-être. Un vrai plus, même si un rapport de 2021 de l’Observatoire des finances publiques et de la gestion locales (OFGL) indique que le coût de fonctionnement moyen des piscines des groupements intercommunaux est estimé à 1 263 euros par mètre carré et par an, contre 1 073 euros pour les piscines communales. Un coût qui s’explique, précise le rapport, par le fait que « les intercommunalités gèrent en moyenne des infrastructures plus grandes (de type centres aquatiques), offrant davantage de prestations ».

Espace fitness, jacuzzis, hammam et saunas…

De fait, le centre aquatique intercommunal de Paris-Vallée de la Marne multiplie les activités, les prestations et les équipements. Pouvant accueillir 1 800 utilisateurs, il comprend une piscine couverte de 25 mètres à six couloirs, de 375 m² ; un bassin d’activités « eau calme » de 160 m² ; une piscine d’activité « eau agitée » de 200 m² ; une pataugeoire. Il abrite également un espace fitness et musculation de 300 m² et un espace « bien-être » avec jacuzzis, hammam, saunas et douches à jets. À l’extérieur, les usagers peuvent bénéficier d’un bassin nordique chauffé de 50 mètres et d’un « village finlandais » de 200 m² qui comprend des jeux d’eau, un solarium végétal et des plages minérales. Bien loin d’évoquer les simples piscines municipales d’antan, ce centre aquatique ressemble à pluto aux espaces de vie conviviaux des thermes romains.

« Le centre de Paris-Vallée de la Marne est également respectueux de l’environnement, puisque la centrale géothermique voisine puise à 2 000 mètres de profondeur une eau naturellement chaude »

Le fonctionnement des piscines intercommunales n’est couvert en moyenne qu’à 26 % par les recettes en provenance des usagers, qui ne payent donc directement qu’un quart des coûts réels. Les frais de personnel, qui constituent 63% des dépenses dans les structures communales, ne pèsent que 59% dans les centres intercommunaux. En effet, la multiplication des prestations et des équipements n’entraîne pas une augmentation strictement proportionnelle des besoins en personnel.

Sélectionné comme centre de préparation pour les JO 2024

Le centre de Paris Vallée de la Marne est également respectueux de l’environnement, puisque la centrale géothermique voisine puise à 2 000 mètres de profondeur une eau naturellement chaude. Cerise sur le gâteau : le centre aquatique a été sélectionné comme centre de préparation des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Le projet a été financé à 85 % (25,6 millions d’euros) par l’agglomération Paris-Vallée de la Marne. Les 15 % restants par le conseil départemental de Seine-et-Marne (1 667 000 euros), l’Agence nationale du sport (1 000 000), la région Ile-de-France (800 000 euros) et l’État ( 600 697 euros). Soit un total de 30 millions d’euros : une goutte d’eau, en comparaison avec les époques des administrations publiques en faveur du sport, qui, selon l’OFGL, attighinaient en 2018 la somme de 13,4 milliards d’euros.





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