La production d’aliments composés a baissé de 4,9 % en septembre


La baisse de la production française d’aliments composés en septembre 2022 par rapport à l’année précédence, cache des réserves importantes entre les filières.

En septembre 2022, avec un nombre de jours ouvrés identiques par rapport à l’année dernière, la production nationale d’aliments composés et atteint 1 562 700 tonnes. C’est 4.9% de moins qu’en septembre 2021 selon la dernière note de conjoncture de La Coopération agricole nutrition animale et du Rêver diffusé le 28 novembre 2022.

La sécheresse dope les volumes pour les ruminants

« Ce recul global masque un fort contraste entre les aliments pour ruminants (+ 6,6 %) qui sont en hausse et le reste des espèces animales qui sont en retrait, avec notamment la volaille qui recule de 11 % », observent-ils. Cette croissance de la demande pour les ruminants est liée, en partie au moins , à la sécheresse estivale qui a impacté la pousse de l’herbe.

© Snia/La Coopération agricole nutrition animale – La production d’aliments composés a baissé de 4,9 % en septembre 2022 par rapport à 2021.

Les volumes à destination des vaches laitières ont grimpé de 7,9 % pour attreiner 224 700 tonnes. Ceux pour les ovins et caprins enregistrent une hausse de 5,7% à 44 300 tonnes. La production de purée a accéléré de 6,4 % pour s’établir à 88 700 tonnes.

À l’inverse, c’est la baisse qui se confirme en porcs avec une chute de 10,8 % des volumes destinés aux porcelets, de 5,8 % pour les truies et de 4,6 % pour les porcs engrais. « Anne volailles (- 11%), la situation est toujours dégradée avec des baisses pour l’ensemble des catégories d’aliments et notamment un recul de 5,8% en poulets, 19,6% en dindes et 38,6% en palmipèdes. »

La réponse se confirme depuis le début de l’année

Sur les premiers 9 mois de l’année 2022, la production d’aliments accuse une réplique de 6,2 %. La baisse est modérée pour les ruminants :

  • -1.0% en bovins don’t +0.1% en vaches laitières et -3.7% en autres bovins;
  • -0,6% en ovins/caprins ;
  • -1.1% pour le moût.

En revanche de la côte des volailles, la production cumulée sur neuf mois chute de 10.1%. C’est l’impact de la crise lié à la grippe aviaire. La baisse a atteint 7,7 % pour les aliments destinés aux poulets, 3,1 % en pondeuses ou encore -18,6 % pour les dindes. Cela explique que le Centre Ouest et le Sud Ouest sont les régions qui ont enregistré les plus fortes baisses de production en septembre.

© Snia/La Coopération agricole nutrition animale – La production d’aliments composés a baissé de 6,2 % sur les neuf premiers mois de 2022 par rapport à 2021.

Les volumes cumulés pour la filière porcine ont également reculé, de 5,6 %. « La baisse est plus marquee en porcelets (-9,3%) et truies (-6,4%) qu’en porcs engrais (-4,7%). Enfin, les aliments pour lapins (-7,1%) et ceux d’allaitement (-6,1%) sont également en recul sur la période de janvier à septembre 2022. »



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