Etats-Unis : à la découverte de Heimat, une salle de fitness de luxe à plus de 4000 dollars l’abonnement à Los Angeles


C’est d’abord une très grande salle : cinq étages, 7 000 m2. Un club appelé Heimat, un mot allemand qui veut dire « foyer ». Il s’est installé dans un bâtiment industriel des années 1930 rénové à Hollywood, avec une ambiance loft et des hauts plafonds. Il y a aussi des dorés, du marbre, du bois précieux, des cactus ici et là. Les propriétaires ont fait appel à des artistes à la mode pour les fresques murales. Pour le repos, un salon est organisé autour d’une fausse cheminée et de meubles sortis d’une brocante, qui donne un air de salon des années 1960 ou 1970.

C’est dans ce cadre que, pour la modique somme de 350 dollars par mois – 4200 par an – et le privilège d’être admis dans l’établissement, vous pouvez, en plus de profiter des équipements, suivre des cours de yoga, de pilates, de boxe, de danse. Si l’abonnement est trop cher, il existe des pass journées à 100 dollars « seulement ». Et en cas de soif, il faut compter 7 dollars pour une bouteille d’eau.

Dans ces cinq étages, on retrouve les inconvénients : sauna, spa, salle de méditation avec de grands lits, jacuzzi, piscine sur le toit avec vue sur les collines d’Hollywood. Plus inattendu, au quatrième étage, Heimat a noué un partenariat avec un chef étoilé pour ouvrir un restaurant appelé Langue maternelle, ouvert au public. L’établissement propose aussi des espaces de travail au cinquième étage. Variété, l’hebdomadaire sur l’industrie du cinéma, s’attend aussi à voir des employés de Netflix ou Paramount fréquenter les lieux, étant donné que leurs bureaux sont tout près. D’ailleurs, la salle de spinning peut se convertir en salle de projection.

L’entreprise RSG Groupe derrière Heimat veut exporter ce concept. D’autres salles devraient ouvrir dans les trois ans à San Francisco, Dallas ou encore Berlin. Pour sa première salle, Los Angeles n’a pas été choisi au hasard. C’est une ville »dont la passion pour le bien-être et dont la capacité à donner le ton en termes de fitness ne sont plus à prouver« , explique Sebastian Schoepe, le patron de RSG Group en Amérique du Nord. La firme veut donner à ses membres l’opportunité de s’occuper de leur corps sans leur rabâcher le besoin de sacrifice et de discipline. Loin du « On a rien sans rien »« pas de souffrance, pas de progrès », la phrase célèbre que l’on connaît bien dans les salles de musculation plus traditionnelles.





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