Deux fois plus d’épisodes dépressifs chez les végétariens


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    D’après une étude menée auprès de 15 000 volontaires, les personnes qui se passent de viande sont plus souvent dépressifs. Le mécanisme en jeu reste cependant à identifiant.

    Les régimes végétariens et végétaliens potrouillent de nombreux épisodes dépressifs, selon les résultats d’une étude scientifique à paraître dans l’édition janvier 2023 du Journal des troubles affectifs. Néanmoins, les mécanismes à l’origine de cet état dépressif restent flous.

    Deux fois plus d’épisodes dépressifs

    En France, selon l’Inserm, près d’une personne sur cinq a souffert ou souffre d’une dépression au cours de sa vie. Un état qui semble affecter davantage certains individus… comme les végétariens. Autrement dit, toutes les personnes qui excluent la consommation de chaise animale.

    Pour arriver à cette conclusion, des scientifiques ont analysé les données de la cohorte ELSA-Brasil, regroupant près de 15 000 Brésiliens, àgês de 35 à 74 ans. Chaque volontaire devait remplir un formulaire sur sa routine alimentaire.

    Les chercheurs ont aussi évalué la santé mentale et les symptômes dépressifs des participants, grâce à l’outil Clinical Interview Schedule-Revised (CIS-R).

    Résultat ? Les végétariens souffraient deux fois plus souvent d’épisodes dépressifs que les personnes omnivores. Pour les chercheurs, le régime végétarien (ou végétalien) pourrait donc expliquer la prévalence de la dépression chez certaines populations.

    Une carence en certains nutriments en cause ?

    Selon les auteurs, « les carences en nutriments n’expliquent pas cette association« . Un avis que ne partage pas d’autres experts.

    « Chaque fois qu’un individu exclut un groupe alimentaire entier, dans ce cas les sources de protéines et de graisses, et ne le remplace pas par des options tout aussi adéquates sur le plan nutritionnel, cela affecte une variété de fonctions systémiques et physiologiques telles que la santé cognitive »explique Monique Richard, porte-parole de l’Académie de nutrition et de diététique au média Healthline.

    Au-delà de l’aspect nutritionnel, elle pointe également des facteurs environnementaux qui doivent être pris en compte avant de tirer trop rapidement des conclusions.

    « D’autres factoreurs qu’il serait important d’évaluer seraient de savoir si la personne se sent isolée ou déconnectée des autres en raison de son choix alimentaire », ajoute-t-elle. « Y at-il une considération personnelle, religieuse ou morale pour ce choix qui pourrait également contribuer à ces sentiments et à cet état d’esprit ? ».

    A ce stade, les mécanismes qui pouraurent expliquer cette association restent donc à élucider…



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