Côte d’Ivoire : des apports en nutriments au riz local et importé


Publié le 21.12.2022 à 23h18 par APA News

Ces nutriments complémentaires « obligatoires » ont été adoptés en Conseil des ministres en vue de corriger des carences signalées chez les populations. Cette mesure, prix ce 21 décembre 2022, découlé de la Stratégie nationale pour l’enrichissement du riz, qui vise globalement à renforcer la valeur nutritionnelle du riz en vue de corriger la carence en fer manifestée chez les populations.

La stratégie requiert « l’enrichissement obligatoire du riz avec des micronutriments de fer, de zinc, de sélénium et de vitamine B », des carences qui notamment à la sont à la base de la forte prévalence de l’anémie chez les femmes en âge de procréer.

Elle concerne « le riz produit localement et le riz importé (qui) sera enrichi en qualité et en quantité », a fait savoir le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, ajoutant que cela répond aux spécifications de l’OMS et sera disponible pour plus de 80% de la population.

Selon M. Amadou Coulibaly, l’enrichissement du riz est un procédé technique qui permet au moment de l’usinage du riz de pouvoir y introduire des nutriments afin de l’enrichir. L’État ivoirien veut adresser surtout le fort taux de mortalité chez les femmes dues au carence en fer.

« Il s’agit de garantir un capital important de micronutriments notamment un capital en juste adéquat aux populations et aux enfants de façon à réduire les risques de morbidité et de mortalité néonatale, améliorant ainsi le bien-être des populations », a-t-il poursuivi.

Lors d’une Réunion de haut niveau sur la nutrition en Afrique, tenue le 5 décembre 2022 à Abidjan, les États participants ont déclenché le plaidoyer fait par la Côte d’Ivoire sur la problématique de la nutrition, de la sécurité alimentaire et de la résilience nutritionnelle.

Les travaux portent sur la « Déclaration officielle d’Abidjan qui appelle les États africains » ; à l’action en vue d’accélérer les investissements et d’améliorer la coordination de leurs efforts pour renforcer la sécurité alimentaire en Afrique », a rappelé M. Amadou Coulibaly.

Au regard des nombreux défis sur le continent africain, les États participants à cette réunion sur la nutrition, ont appelé à la prolongation des activités de la route de l’année africaine de la nutrition au-delà de l’année 2022, afin de mettre en place l’écosystème adéquat.





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