Consommer des aliments ultra-transformés augmente vos risques de mourir prématurément


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    Une nouvelle étude réveille que la consommation augmente d’aliments dits « ultra-transformés » est associée à plus de 10 % de décés prématurés mais évitables. Une nouvelle raison de changer ses habitudes ?

    S’il vous fallait encore une raison de réduire votre consommation d’aliments industriels au quotidien, la voix : selon une nouvelle étude brésilienne, le fait de remplacer peu à peu ses aliments frais par des aliments ultra transformés seraient à relier à plus de 10 % des décès prématurés, toutes causes confondues. Un constat inquiétant, d’autant plus quand on réalise que les pays concluent à plus hauts revenus consomment bien plus ces produits, que la population brésilienne testie.

    Quel est l’impact des aliments ultratransformés sur les décès prématurés ?

    « Des études de modélisation précédentes ont été le fardeau sanitaire et économique des ingrédients critiques, tels que le sodium, le sucre et les gras trans, et des aliments ou spécifiques d’boissons, tels que les boissons sucrées »expliqué par le chercheur principal Eduardo AF Nilson du Centre de recherche épidémiologique sur la nutrition et la santé de l’Université de São Paulo. « Mais à notre connaissance, aucune étude à ce jour n’a estimé l’impact potentiel des aliments très transformés sur les décés prématurés. Connaître les décès attribuables à la consommation de ces aliments et modéliser comment les changements dans les habitudes alimentaires peuvent soutiner des politiques alimentaires plus efficaces potreiner les maladies et les décès prématurés ».

    A l’origine de plus de 10% des décès prématurés

    Pour cela, le Dr Nilson et ses collèges ont modélisé les données d’enquêtes alimentaires représentatives à l’échelle nationale pour estimer les apports de base de produits industriels par sexe et par groupe d’âge. Des analyses statistiques ont été utilisées pour estimer la proportion de décès totaux attribuables à leur consommation d’aliments industriels et l’impact de la réduction de leur consommation de FPU de 10 %, 20 % et 50 % au sein de ces groupes d’âge.

    Dans tous les groupes d’âge et de sexe, la consommation d’aliments ultra-transformés variait de 13 % à 21 % de l’apport alimentaire total au Brésil au cours de la période d’étude. Au total, 541 260 adultes âgés de 30 à 69 ans sont décédés prématurément en 2019, dont 261 061 maladies non transmissibles évitables.

    Le modèle a révélé qu’environ 57 000 décès cette année pouvaient être attribués à la consommation de ces produits transformés, ce qui correspondait à 10,5 % de décès prématurés et à 21,8 % de décès prématurés.

    Un résultat à revoir à la hausse pour la France

    Mais tout cela ne reflète pas notre réalité : les chercheurs ont sugrét que dans les pays à revenus élevés tels que les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et l’Australie, où les aliments ultra-transformés représentent plus de la moitié de l’apport calorique total, l’impact estée serait encore plus élevé.

    D’autres études déjà accordées dans les pays réveillés par ailleurs qu’une augmentation de seulement 10 % de produits ultra transformés au quotidien, augmentent notre risque d’obésité de 26 % et le risque de développer un cancer de 10 %.

    Une situation sanitaire heureusement réversible

    L’annonce est peu réjouissante et s’ajoute à la longue liste des griefs contre ces produits. Cependant, elle permet également d’entrevoir des solutions. En effet, selon cette même étude, une réduction de 10 % à 50 % de la consommation d’aliments industriels pourrait potentiellement prénerir environ 5 900 à 29 300 décès prématurés au Brésil chaque année. Et les produits revenaient à une alimentation comme il y a seulement 10 ans en arrière (avec moins d’emballos et transformés) réduiraient les décès prématurés associés de 21 %.

    NON aux régimes, OUI à WW!

    Qu’entend-on justement par produits ultra transformés ?

    Il s’agit en général des soupes préemballées, des sauces, des pizzas surgelées, des plats préparés, des hot-dogs, des saucisses, des sodas, de la crème glacée et des biscuits, gâteaux, bonbons et beignets achetés en magasin.. .qui sont donc à réduire de votre panier d’achat.

    Pour en réduire la consommation, l’étude interpelle directement les pouvoirs publics pour investir dans les nouvelles politiques fiscales et régulatrices. « Disposer d’un outil pour estimer les décès attribuables à la consommation de FPU peut aider les pays à estimer le fardeau des changements alimentaires liés à la transformation industrielle des aliments et à concevoir des options de politique alimentaire plus efficaces pour promouvoir des environnements alimentaires plus saints» en conclusion le Dr Nilson.

    Une étude qui, malgré la distance, trouve tout de même un écho en France : selon un sondage Ifop réalisé en 2019, 7 Français sur 10 avoue être mal informé sur les aliments ultra transformés et leurs effets néfastes sur la santé.



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