Certains additifs alimentaires rendraient les bébés plus allergiques


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    Selon une étude de l’université Paris-Saclay, certains aliments additifs particuliers toxiques potrouint augmentent le risque d’allergies alimentaires chez les bébés.

    Ils rehaussent le goût, allongent la conservation des aliments ou encore les colorants… Les additifs alimentaires sont présents dans bon nombre de produits du quotidien. Sauf que ces véritables « poisons » affectaient la santé des plus petits. D’après une étude publiée dans la revue Frontiers in Allergy, les additifs atteindraient même les fœtus en développement.

    Les nanoparticules traversent le placenta

    D’après les travaux des scientifiques, les nanoparticules de certains additifs alimentaires arriveraient à traverser le placenta et à atténuer le fœtus en développement. Les nouveaux-nés seritant donc exposés à un risque accru d’allergies alimentaires, parfois mortelles (choc anaphylactique ou œdème de Quincke).

    Pour mieux comprendre comment ces minuscules particules affectent le fœtus, les chercheurs se sont penchés sur trois additifs alimentaires en : le dioxyde de silicium (SiO2) ; dioxyde de titane (TiO2); l’argent (Ag).

    A titre de rappel, le premier additif est employé dans des aliments en poudre mais aussi dans certaines confiseries (bonbons, dragées, chewing-gums…), le second entre dans la composition d’une grande variété de produits (confiseries, pâtisseries , plats cuisinés…) et le troisième est utilisé en tant que colorant alimentaire.

    « RÉe tels agents peuvent traverser la barrière placentaire et atteinder ensuite le fœtus en développement« , a rencontré en garde l’auteure de l’étude, la Dr Karine Adel-Patient.

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    Les nanoparticules perturbent le microbiote des bébés

    Toujours d’après l’étude, les nanoparticules contenues dans les additifs alimentaires s’accumuleraient dans l’intestin des bébés. Or, cette accumulation affectait largement les bactéries présentes dans le microbiome intestinal.

    « En raison des propriétés immunotoxiques et biocides des nanoparticules, l’exposition peut perturber les échanges bénéfiques entre l’hôte et le microbiote intestinal et peut interférer avec la barrière intestinale et le développement du système immunitaire associé à l’intestin chez le fœtus et le nouveau -né« , indique l’experte avant d’agouter »L’excrétion dans le lait est également suggérée, continuant d’exposer le nouveau-né« .

    Selon l’experte, ce phénomène pourrait être expliquél’épidémie de troubles liés au système immunitaire chez les enfants, tels que les allergies alimentaires« , constaté ces dernières années.



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