5 plantes à mettre dans vos tisanes cet hiver


Rhume, froid, fatigue, baisse de moral… Avec l’arrivée de l’hiver, alors que les températures et la luminosité baissent, les virus saisonniers font leur grand retour. Et alors qu’à cela s’ajoute la fatigue et le stress procurant tout au long de l’année, même si nous n’en avons pas toujours conscience, cela fragilise notre équilibre psychologique et impacte notre qualité de vie.

C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est recommandé de ralentir le rythme, réduire les activités et augmenter le temps de repos lors de cette période. Pour prendre soin de vous, voici une sélection de plantes médicinales particulières adapté aux petits maux de l’hiver.

En effet, certaines plantes présentent des vertus reconnues pour lutter contre la fatigue saisonnière, le rhume, la réfrigération ou encore la baisse d’énergie. Idéal pour booster l’immunité.

C’est notament le cas du gingembre. Incontournable pendant l’hiver, il possesé entre autres des propriétés réchauffantes. Plusieurs études ont d’ailleurs confirmé que cette plante avait la capacité d’augmenter la température de la surface de la peau. Par ailleurs, « elle est tonifiante et devient une alternative intéressante pour les personnes qui veulent diminuer, ou arrêter, leur consommation de café », complète Juliette Montier, naturopathe à Lyon. Le gingembre est aussi connu pour soulager les migraines, la digestion et les nausées.

Pour récupérer toutes les vertus du gingembre, « l’idéal est de peler la racine fraîche, de la couper en lamelles, puis, de l’immerger dans l’eau froide », recommande la naturopathe. « Par la suite, couvrez la préparation, puis faites monter la température jusqu’à ébullition. Il faut ensuite laisser cuire le feu, toujours à couvert, et laisser cuire pendant 10 minutes. Filtre attenant.« 

C’est ce que l’on appelle la décoction. « Il s’agit d’un procédé utilisé pour les racines et les tiges », indique-t-elle auprès de Medisite. « Plus la partie de la plante choisie est dure, plus on a du mal à en extraire les principes actifs. C’est pour cela qu’on la laisse bouillir. » Concernant les feuilles, les fruits et les fleurs, il parle d’infusion. « Le procédé d’extraction traditionnelle est alors différent. »

Le thym pour soutenir les défenses immunitaires

Le thym est un puissant antibactérien naturel à privilégier également en hiver. « C’est une plante locale qui se trouve facilement dans nos campagnes, qui se cultive aussi en jardin ou sur un balcon », indique la naturopathe. « Il s’agit d’une plante expectorante, c’est-à-dire qu’elle soutient l’évacuation des sécrétions trachéo-bronchiques. » Elle est donc souvent utilisée contre la toux, contre les états grippaux, mais également en prévention pour soutenir les défenses immunitaires.

C’est aussi un puissant antifongique et un spasmolytique efficace, autrement dit, il agit contre les spasmes musculaires. Par ailleurs, « le thym est une plante stimulante et tonifiante qui lutte efficace contre la fatigue hivernale et la baisse de tonus« , a ajouté le spécialiste.

Thym : comment l’utiliser cet hiver ?

Concernant le thym, il parlera d’infusion. « On utilise les petites feuilles de la plante que l’on place dans l’eau à froid et à couvert. On monte en suite la préparation à ébullition », explique Juliette Montier. « Dès ébullition, on arrête le feu et on laisse infuser 5 minutes toujours à couvert. Ensuite on filtre. » D’ailleurs, la naturopathe rappelle que l’il peut utiliser la plante fraîche ou sèche.

La cannelle pour prévenir les maux de l’hiver

La cannelle présente des vertus antioxydantes, antibactériennes, anti-virales et anti-inflammatoires indéniables. «  Mieux vaut privilège la Cinnamomum verumplus appelée la cannelle de Ceylan », conseille Juliette Montier.

Originaire du Sri Lanka, celle-ci possède des propriétés tonifiantes, stimulantes et réchauffantes. « On peut l’utiliser en prévention, pendant une infection ou sur la période de convalescence », indique-t-elle. Cependant, il y existe des contre-indications. « La cannelle ne doit pas être consommée sur une longue période. Elle est également contre-indiquée pour les femmes enceintes, les personnes sous traitements anti-coagulants ou en cas d’ulcère gastrique. »

La cardamome et les clous de girofle pour l’immunité

Il est aussi possible d’opter pour la cardamome puisqu’elle est également « une plante expectorante et réchauffante dont le goût exotique est intéressant et réconfortant », fait valoir la spécialiste.

Il en va de même pour le clou de girofle, reconnu pour ces bienfaits antibactériens, anti-infectieux et anti-douleur très efficaces. Pour rappel, « il s’agit d’un fruit séché, donc il n’y a pas besoin de décoction. Il est donc possible de faire une infusion », explique Juliette Montier. Enfin, il y a aussi le Bouillon Blanc, aussi appelé « molène » qui « favorise les fonctions pulmonaires, bronchiques et respiratoires ».

Quelques précautions d’emploi à connaître

Cependant, prudence. « Ce n’est pas parce que les plantes sont naturelles qu’elles sont sans danger », rencontré en garde Juliette Montier. Il y a toujours des précautions d’emploi, notamment s’il y a déjà un traitement en cours, une pathologie diagnostiquée ou des contre-indications médicales spécifiques. Par ailleurs, généralement les femmes enceintes, allaitantes et les enfants doivent demander des conseils à leur médecin avant d’avoir recours à ces infusions.

En cas de fièvre prolongée et de signes d’infection aiguë, il est recommandé de consulter un médecin traitant, car en aucun cas, les conseils en phytologie ne sauraient se substituer à un traitement médical. Par ailleurs, « pour une utilisation de plantes médicinales adaptantes à la situation spécifique d’une personne, il est important de se renseigner par un.e herboriste ou un.e naturopathe formé.e. »conseille Juliette Montier.

La spécialité rappelle également que la naturopathie n’est qu’un accompagnement à la médecine conventionnelle, en proposant prioritairement des outils de prévention. « Les plantes ont un champ d’action très vaste, elles sont d’une richesse moléculaire folle et peut par exemple agir sur les bronches et le système nerveux en même temps. Dès qu’on en utilise une règumente en grande quantité, Il Faut parfaitement la connaître pour ne pas se mettre en danger. »



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